samedi 31 décembre 2016

récap' 2016

Et voilà... 2016 c'est terminé.
Cette année écoulée a-t-elle été plus pourrie que bien ? Ou pas ?

En janvier, après mes vacances en France, la reprise a été bien plus que dure. Mes harceleuses étant en pleine forme, elles se sont totalement lâchées, j'ai failli craquer plus d'une fois. Je ne souhaitais qu'une chose : que ça s'arrête, qu'elles s'arrêtent, que tout ce cirque s'arrête.
Rien que de voir leurs voitures dans le parking en arrivant le matin me fichait la nausée pour la journée. À cause d'elles, je n'ai jamais été autant malade de ma vie. À cause d'elles, mes angoisses n'ont jamais été aussi exacerbées. À cause d'elles, j'ai vécu une des pires années de ma vie.

À côté de ça, mes amis/es, mes proches me soutenaient du mieux qu'ils pouvaient.

Février est passé sans que je m'en rende vraiment compte. 
J'ai passé deux semaines et quelques à la maison à cause d'un lumbago. Ce qui m'a ensuite valu des remarques plus que cassantes de la part de deux personnes bien précises, une fois revenue à la crèche. Et ce, des semaines durant.

Mars est arrivé.
Tout en continuant à ménager mon dos, j'ai été ravie de participer à une convention de jeux, près de chez moi... je m'y suis fait de nouveaux amis/es, en ai revu d'autres et j'ai même pu observer la magie qu'est l'amour, en pleine création.
À Pâques, j'ai eu 25 ans. Des amis/es sont venus les fêter avec moi, JeC était là aussi. Je suis également allée à la Polymanga - à Montreux - avec lui et mon frère

Avril a été bien rempli.
Dernières répétions de la chorale, concerts. À la crèche, je me suis sentie très angoissée. J'ai plusieurs fois été menacée de renvoi et d'autres choses plus graves si je ne cessais de me plaindre auprès de mes collègues (le faire plus haut dans la hiérarchie n'avait servi à rien).

Pendant ce temps-là, JeC était déboussolé, déprimé. Et moi, inquiète pour lui.
J'ai tenté de prévenir sa sœur puis sa mère qu'il n'était pas en forme.. mais pour une raison qui m'était inconnue, je ne parvenais déjà plus à les contacter via skype, FB, voire par téléphone. 

En mai, les températures se sont faites plus agréables...
J'ai participé à la journée du câlin contre l'homophobie. Journée qui m'a apporté beaucoup de rires, de sourires. C'est ce jour-là que j'ai exprimé pour la première fois à voix haute mon projet pour JeC et moi.
À ce moment-là, quand les amis/es présents m'ont souri et que notre joie a tout surpassé, j'étais profondément heureuse. Et j'avais grand hâte de partager cette joie avec JeC.

Le lendemain, j'avais un étrange pré-sentiment... 

C'est ce soir-là que tout a volé en éclats. C'est ce soir-là qu'il m'a quittée.
La raison ? Sa mère ne nous voyait pas ensemble. 800 km, c'était trop compliqué.

Après ça, il a été très facile pour la première des deux harceleuses - l'empoisonneuse - de me faire tomber. Après toutes les horreurs qu'elle m'a balancée à la tête, ses piques incessantes, ses méchancetés, j'ai fini par craquer. Par chuter. Je n'en pouvais plus.
 
Juin
Un matin, j'ai découvert avec bonheur que l'empoisonneuse avait prit des jours de congé. Le vendredi - jour de son retour - il n'y avait ni sa voiture dans le parking, ni ses chaussures dans le vestiaire. Apparemment, elle était malade selon une collègue qui l'avait eue au téléphone.

Pour finir, elle n'est pas revenue de tout le mois, ni en juillet.

Août a rimé avec vacances. Ensuite, j'ai été engagée comme enseignante de devoirs surveillés dans un collège primaire près de chez moi.

En septembre, j'ai rencontré mes élèves. =D
D'une certaine façon, ils m'ont aussi aidé à me relever. Les voir chaque semaine donnait un nouveau rythme à ma vie. Les aider chaque semaine m'a permise de me reconstruire. Leurs sourires, leur reconnaissance, leur soif de connaissance m'a remise sur pied. Ils m'ont aidée sans qu'ils s'en rendent compte. Mes amis/es ont fait un superbe boulot également.

Tout cela réunit m'a remise sur pied. M'a motivée pour me remettre à avancer, pour ne pas me refermée face à la vie, à la joie, à l'amour aussi.

Au mois d'octobre, suite à la démission de mon collègue de classe (qui faisait les lundis et mardis), je suis officiellement devenue titulaire de ma classe.

En novembre, il y a eu une convention de jeux dans ma ville...
Au fil du mois, j'ai rencontré de nouveaux amis/es. Puis - via la toile - j'ai fait la connaissance de ThiS...

Décembre déjà...
Mes élèves tiennent de moins en moins en place sachant que Noël se rapproche de plus en plus. Durant la dernière semaine, je leur glissais un chocolat dans leur agenda, après y avoir noté mes observations. Imaginez leur joie en découvrant cette petite merveille en ouvrant leur carnet... c'était plus qu'adorable. ^^

Depuis nos premiers échanges de novembre, ThiS et moi continuons de beaucoup discuter. De tout et de rien, du temps qu'il fait, de nos jobs, de nos journées...
Au fil de nos conversations, nous nous découvrons de plus en plus de points communs. Ce qui n'est pas pour nous déplaire, loin de là. =)


Ce que j'ai retenu de cette année, c'est que - même dans les endroits les plus sombres - on peut, en cherchant bien, trouver de la lumière. Même dans les périodes les plus désagréables, nous ne sommes jamais seuls. 
Nos amis/es, nos proches seront toujours là, quelque part...

Merci à eux, à vous, de m'avoir accompagnée tout au long de cette année. Dans mes joies comme dans mes peines. Merci pour votre loyauté sans frontières.

Merci
Que 2017 vous apporte joie, santé, amour, câlins & chocolat

vendredi 2 décembre 2016

Dans tes rêves !!!

En juin dernier, un gars que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam m'a ajoutée dans sa liste de contacts Facebook... Comme je me sentais affreusement seule, déprimée et sans valeur, j'ai commencé à discuter avec lui...

DJ (appelons-le ainsi), 22 ans, bossant dans une grande entreprise du canton a donc commencé à me parler de lui, en s’intéressant vaguement à ma vie mais plutôt à mon histoire, très récemment terminée à l'époque.
Ensuite - après deux heures de conversations diverses et variées - DJ est revenu sur mon histoire avec JeC en me disant que de toute manière, croire à une histoire qui a commencé sur la toile, ce n'est pas réaliste ! Et qu'avoir encore des espoirs - après à peine 3 semaines de séparation - était purement et simplement STUPIDE !!! Et que tout ce qu'il me restait à faire, c'était de me mettre avec lui, mais pas en couple, non non.. 
Tout ce que j'avais à faire, c'était de le laisser me SAUTER ! Que ça me remettrait sur le beau et droit chemin de la vie réelle ! Oui parce que bon, passer sa vie en étant un/e passionné/e des jeux vidéos, c'est stupide, infantile et qu'après tout - c'est bien connu - les geeks ratent tous/tes leur vie !!

Or donc, comme un gentil morceau de viande sans cervelle, je devais le laisser faire sa loi. Ah et bien sûr, en arrêtant de lui opposer de la résistance car - c'est bien connu - dans ce monde, c'est l'homme qui commande et pas la fragile petite femme sans défenses !

Autant vous dire qu'après m'être faite traitée de la sorte - et dans l'état émotionnel dans lequel j'étais au départ - je l'ai viré de ma liste de contacts aussi sec !


Enfin bref, avec le temps et grâce à l'aide de mes amis/es, j'ai pu gentiment faire le deuil de notre histoire à JeC et moi. Encore merci à celles et ceux qui sont restés là.


Début-novembre dernier a eu lieu une convention de jeux, organisée par une assoc' dans laquelle je suis depuis dix ans. Ça a été super ! Épuisant à la longue car j'ai été bénévole durant 17 heures en tout, mais franchement génial !
Et devinez qui est-ce que j'ai vu revenir à la charge (via la messagerie FB) ? Eh oui, DJ !

Le gars arrive comme une fleur, en m'expliquant qu'en me voyant en plein service au bar, il m'a trouvée sublime, souriante et qu'il avait voulu venir s'excuser... mais qu'il ne l'a pas fait, car il ne voulait pas déranger... en ajoutant ensuite qu'il avait changé pour moi, sans rien me dire, pour me faire la surprise. Et que si j'étais d'accord, qu'il voulait débuter une relation avec moi.

Une relation sérieuse ? Ah non non, un plan cul MAIS dans les règles de l'art ! Histoire de ne pas se compliquer la vie outre-mesure ! Restons logique enfin !

Ses messages restant là, sans plus de réponses de ma part, il y a eu un silence d'une bonne quinzaine de jours.

Et soudain : rebondissement ! Le revoilà revenu à la charge il y a quelques jours !
Avec à peu près le même discours que la dernière fois d'ailleurs... "Désolé, j'ai oublié de te répondre l'autre jour.. mais en même temps, c'est TA faute, tu aurais pu prendre de mes nouvelles !" - "Tu sais, j'ai changé rien que pour toi !" - "Allez viens, j'ai envie de toi !"

Puis quand je lui ai dit qu'apparemment, il n'avait pas comprit que je ne m'intéressais pas à lui, il m'a rétorqué que pour lui, mon avis importait peu et qu'après tout, il n'avait pas à me demander la permission !

Vous me direz, j'ai peut-être été trop tolérante avec lui. Mais au bout d'un moment, j'en ai eu marre qu'il agisse comme ça. J'en ai eu marre, et j'ai cessé d'être gentille. J'ai alors été plus que claire avec lui. Et comme visiblement, ça ne suffisait pas car "T'as pas l'air de réaliser que tu m'aimes déjà ! Que t'es déjà à fond sur moi !". 
Je lui ai dit que je n'avais pas l'intention de perdre mon temps avec un pauvre mec de son espèce. Que mine de rien, je bosse dans une école primaire trois jours par semaine et qu'il m'arrive même de tenir compagnie à une dame âgée... 
"Oh oui, j'avais oublié ton misérable job de merde.. ça va, tu t'en sors, c'est pas trop difficile ?" - "T'as pas envie de laisser tomber tout ça pour te trouver un VRAI boulot ?" - "À ton âge, ce serait le moment de te barrer de la maison de tes parents." - "T'as pas l'air de comprendre que t'es un poids énorme pour eux, que tu les ruine à rester là à rien faire, sur ton gros cul !!!"

Autant vous dire qu'à ce moment-là, ma colère était largement palpable ! Que non, ses paroles ne m'avaient pas laissée insensible.. d'autant que ce gars ne connait rien de ma situation actuelle ni celle de ma famille et ABSOLUMENT RIEN de mon histoire de vie !
Pourtant, il s'est complétement accordé le droit de me juger (ça à la limite, j'en ai rien à faire) et de juger ma famille (là par contre, j'ai nettement moins apprécié) !
"Ta famille te permet de rester à la maison à ton âge ?! 'tain la honte quoi !" - "En fait, soit ils sont hyper trop tolérants avec toi, soit complétement cons !"
Et le gars sort ça tout naturellement, sans aucune gêne ni retenue. Normal. Total normal.
Là, précisément après ses derniers mots, je n'en revenais pas ! Pour le coup, il peut se vanter d'être parvenu à me choquer. J'étais totalement sur le cul !

Pendant un long moment, je n'ai plus rien dit. Je ne l'ai pas insulté en retour, envoyé chier ou autre, je n'en revenais tellement pas que je n'ai rien trouvé à dire.

"Bon et sinon, quand est-ce qu'on se voit pour ce fameux plan ?"

Wait.... WHAT ?!? 

"Ben oui, je t'ai dit avoir changé..." - "Maintenant que j'ai mit les choses au clair, quand est-ce qu'on se voit histoire que je te s.. qu'on se saute ?"

Ma seule réponse a été la suivante : "Dans tes rêves, connard !"

jeudi 1 décembre 2016

Décembre déjà...

Bien du temps a passé depuis septembre...

Du temps et aussi des états d'esprits, des réflexions.
Et avec les jours qui ont passés, j'ai apprit que certaines choses n'auront pas vraiment de fin bien nette et précise. Bien expliquée. Mise à plat.

Et puis, au bout d'un moment, je me suis rendue compte de quelque chose de primordial. Je l'ai formulé, il s'est gravé quelque part dans mes souvenirs, et j'ai fini par laisser couler. Par lâcher prise.
Au bout d'un long moment, la pièce est tombée. Et celles/ceux qui étaient à mes côtés durant ces instants-là m'ont aidés à tenir le choc.

Après ce choc - tel un impact réduisant en miettes un objet en verre - je me suis effondrée pour de bon. Ma carapace a suivi le même chemin. Je me suis sentie plus que trahie.
Je me suis effondrée, certes, mais ce n'était que pour mieux me relever. Me relever afin de retrouver mes esprits. Me relever afin de remettre en fonction la machinerie. 


Relever la tête, rouvrir les yeux, rallumer le visage, raviver le sourire.


En parallèle, j'ai obtenu la garde complète de ma classe de devoirs surveillés, comprenez trois jours par semaine (lundi/mardi/jeudi) au lieu de juste un par semaine (jeudi). 
Cela aussi m'a permit de me remettre. Bien plus rapidement que si j'avais simplement passé mon temps seule dans ma bulle - craquelée - à la maison.

Leurs "Bonjour maîtresse !" plein de chaleur ; leur reconnaissance après que je les ai aidé ;  leurs sourires à la fin de la classe, après m'avoir dit "au revoir maîtresse".
Tout cela me remplit de joie.

Alors bien sûr, mon rôle ne se limite pas à être simplement assise au bureau à attendre que le temps passe. Bien sûr, il faut les encadrer un minimum. Savoir être ferme. Parfois les gronder gentiment afin qu'ils se calment. Mais il faut également savoir les féliciter quant ils s'appliquent dans leurs travaux, quant ils s'entraident, quant ils sont bienveillants, les uns envers les autres.
Savoir que je participe - même de loin - à leur apprentissage de la vie en communauté m'emplit de joie et me permet de grandir (oui, encore à mon âge). ^^'

Avec eux, je n'ai pas vu le temps passé...
Ce n'est que ce lundi que ça m'a vraiment frappé. Quand un de mes élèves est arrivé tout excité en me déclarant "Tu te rends compte ? On est le dernier lundi de novembre, après c'est Noël !!!" =D

Oh gosh, décembre... déjà ?!?  O.O

Que celles et ceux qui n'ont pas vu les mois passer répondent présent/e !
Présente ! x)
 
~~~~~~

Encore mille mercis à celles et ceux qui m'ont soutenue durant tout ce temps, vous avez toute ma gratitude et recevez en échange des câlins toutdouxtoutchauds à vie !!!