La-suite-la-suite-la-suite !
Mai :
° fin-mai : rencontre, vacances, drama, soutien
~> Suite à la journée câlins contre l'homophobie, je rencontre un garçon (appelons-le M). Souriant, gentil, un peu maladroit. Voire un peu abimé par la vie.. pile ce qui déclenche mon instinct de nounours.
Bref, après facile deux heures de discussion, nous nous échangeons nos numéros, ayant - je crois - hâte de nous retrouver.
~> En parallèle, mes parents ainsi que mon frère s’apprêtent à partir en Bretagne pour une semaine. Sept jours seule à la maison... je prévois déjà d'inviter quelques amis/es afin de faire du JdR ou d'autres activités.
Je pense également à ce garçon.. vais-je l'inviter à prendre le thé ?
Or donc, le mardi matin - vers 7h00 - je vois partir ma famille. Je ne les reverrais que le mardi suivant.
Et après, que faire ?
N'ayant plus du tout sommeil, je m’attèle à faire du rangement et quelques nettoyages dans la cuisine et au salon. Je fais ensuite ma liste de courses.
En fin de matinée, je descends en ville avec mon pousse-courses. Je ne tiens plus vraiment en place car M arrive vers 14h.. je remonte du centre du bourg autour de 13h. Qui vois-je monter dans le bus ? M, qui a prit un train à l'avance. Bon... d'accord, c'est pas un souci.
Nous rentrons, je range les courses-bouffe et commence à faire du thé ainsi qu'un gâteau pomme/pêche.
Ensuite ? Eh bien ensuite, nous avons finit par passer la semaine ensemble, à flirter gentiment.
Le mardi 26, mes parents et mon frère rentrant, je voulais leur faire une surprise en faisant le repas du soir. Ainsi, mon père ayant conduit toute la journée n'aurait pas à se prendre la tête pour le souper. Ni ma mère, certainement éprouvée par le voyage.
Mais avec M à mes côtés, je n'ai pu aller en ville que vers 14h30. Ce qui m'a rendue nerveuse car ma famille était sensée arriver vers 17h00 et que rien n'était prêt à la maison !
Les sols n'étaient pas vraiment propres et je n'avais pas ce que je voulais pour faire le souper. Et comment allais-je présenter M ?! Gentil garçon dans le fond, mais pas très propre sur lui.
Mes parents fatigués ne seraient certainement pas pressés de voir du monde à la maison, surtout avec tout ces kilomètres parcourus. Bref !
Nerveuse, je l'étais.
Alors quand M a commencé à me dire "si tu t'énerves et me traite de la sorte, c'est bon.." - "je préfère m'en aller avant que tu te comporte comme mon ex", etc.. ça m'a passablement énervée. Surtout qu'il déambulait dans le magasin - tel une personne perdue, à l'agonie - et ce, en fuyant mon regard et moi-même.
C'est là que j'ai réalisé qu'en fait, nous n'irions jamais plus loin.
Ayant déjà vécu ce genre de relation toxique, je ne voulais en aucuns cas revivre le même calvaire.
Or donc, avec un effort surhumain, je l'ai rassuré, l'ai bordé (alors que déjà à ce moment, je ne le supportais plus, je ne souhaitais qu'une chose : le laisser là afin de retourner tranquillement à la maison) et nous sommes rentrés chez moi.
Là ont reprit ses réflexions blessantes, déprimantes, dramatiques, manipulatrices. Au bout d'un moment - n'en pouvant plus car trop éprouvée par ce genre de manœuvres par le passé - j'ai fondu en larme.
Après avoir tenté de lui expliquer le pourquoi du comment, de lui signifier que j'étais navrée de notre fin, il a réagit très violemment.
Ne voulant plus me voir, il est parti sur le champs, me repoussant méchamment, avec agressivité et colère. Quant à moi, je ne cessais de pleurer.
Plusieurs minutes plus tard, je recevais un sms de ma mère, me disant qu'ils arriveraient environ deux heures plus tard que prévu. Ok, bien. Elle était ravie de ma surprise et avait très hâte de manger les tartes que je prévoyais de faire.
Durant ce temps, les larmes ne cessaient de couler sur mes joues...
Un ami - JeC - eu la merveilleuse idée de me téléphoner à cet instant-là. Je lui expliquais tout, en détails, afin qu'il comprenne tout. Son soutien m'a vraiment fait beaucoup de bien.
Environ 20 minutes plus tard, M m'envoya "Je pars de ce monde, adieu.".
Bien sûr, je l'ai appelé dans la seconde afin de l'enguirlander et de lui sommer d'appeler les urgences. Il me raccrochait au nez.
Après, je tentais de le rappeler, mais en vain. Au bout de trois tentatives, la crise de panique a prit le dessus. Puis la crise d'hyperventilation. Je rappelais JeC dans la minute, étant totalement sous adrénaline.
Je ne sais par quel moyen, mais il parvint à me calmer. Et cela en étant à Brest, à pratiquement 800 km de moi.
Ensuite vint le second sms de M. "C'était juste un test. Juste pour voir si tu tenais à moi."
Puis vint la colère, ma colère. Celle qui m'a vraiment donné envie de puissamment botter le cul de ce garçon, le même qui avait partagé un bonne partie de ma semaine, le même avec qui j'avais flirté, le même qui désormais, m'avait fait vivre un véritable enfer.
Ma famille est rentrée ce soir-là. Ils n'eurent que la version very-light. Celle où j'avais flirté avec un gars pendant quelques jours et qui, après m'avoir prit la tête pour rien, avait été chassé de la maison par moi-même, fissa et basta !
Juin :
° début-juin : liens, enfer, visite au foyer, chorale, baby-sitting, Festi'Neuch
~> Avec JeC, on se parle tout les jours.
Avec M qui tente encore et encore de me torturer, de garder contact afin de me faire du mal, les conversations avec JeC sont des bouffées d'air frais qui me font énormément de bien.
N'ayant rien dit de cette histoire à ma famille, je la garde pour moi. Et c'est déjà très éprouvant pour moi. Je n'en peux plus. Mais je suis patiente, je me dit que si ce garçon est dans cet état, c'est à cause de moi (en partie du moins). Alors je le laisse me parler via sms. Peut-être se lassera-t-il avant moi.
Au final, il m'envoie je ne sais combien de messages par jour et par ce billet-là, me fait vivre un enfer sans fin.
~> Le vendredi 5, je me décide à aller au foyer, visiter ces personnes à qui je me suis attachée durant mon stage. Je prépare mon sac et y vais. Ayant dans l'espoir que cela me change les idées.
Ça a très bien fonctionné.
J'en ai profité pour faire les ongles d'une dame que j'apprécie beaucoup, de discuter avec elle, et de faire une partie de Trivial Poursuite avec un petit groupe de gens aussi adorables les uns que les autres.
~> Le samedi a rimé avec répétition de chorale. Le soleil étant de la partie, tout s'est passé dans la joie et la bonne humeur.
~> Mardi, je suis allée garder une charmante enfant de 1 an et demi. La même que j'ai connue à 5 mois, à la crèche où j'ai effectué mon dernier stage.
Elle aussi a participé à me rendre le sourire. Elle s'est très bien débrouillée. :)
Ce même soir, j'ai eu des news de M. Celui-ci m'expliquait qu'il avait mon matos pour Festi'Neuch (t-shirt + badge). Imaginez mon humeur...
Je lui ai téléphoné et ai exigé mes affaires pour le lendemain au plus tard !
~> Or donc mercredi, je suis allée - non sans "bonne humeur" - retrouver M à la gare, afin qu'il me rende mon dû.
Il m'a proposé un ciné, comme si rien ne s'était passé ces derniers jours. Rappelant même que les sorties de couple sont très agréables. Comme si nous étions en couple... lol !
~> Jeudi, 14h, je reçois un sms de M. "Où es-tu, je t'attends au festival.". LE truc vachement engageant. --'
Étant exaspérée par son flux incessant de messages, je lui réponds sèchement. Je reçois ensuite "Si c'est comme ça, ne compte pas sur moi !". Ok mec, tant mieux ! As you wish !
J'ai ensuite passé un merveilleux festival.
M étant parti en prétextant un malaise, son badge ainsi que ses accès lui furent retiré.
° mi-juin : journée avec mon père, fête fédérale de chant
~> Ayant besoin d'un coup de main au bureau, mon père me demanda de venir durant un jour ou deux avec lui. C'était - comme toujours - sympa et reposant. L'avantage d'un bureau de deux personnes face à une crèche.
~> Puis est venu le dimanche de la fête fédérale de chant, à Meiringen.
Départ de la maison à 6h du matin, train à 6h33. Arrivée sur place prévue pour environ 9h30. Rentrée pour 22h environ.
Chants avec une chorale Neuchâteloise, à l'extérieur. Ensuite, mini-concert avec un chœur de jeunes femmes Zurichoises. Tout simplement sublime ! *U*
° fin-juin : entretien, attente, stage d'essai
~> Entretien d'embauche avec une directrice de crèche, dans l'objectif d'obtenir une place de stage d'une année.
La directrice - à la fin du rendez-vous - me confie avoir eu un très bon feeling à la lecture de mon dossier. Ainsi qu'un second pendant notre entrevue. Yay ! :D
~> Ça y est, JeC a réservé une chambre d'hôte dans la région, histoire de venir très prochainement. Depuis qu'il m'a avoué qu'il me voyait comme plus qu'une simple amie, nous rongeons notre frein en attendant nos retrouvailles...
~> Du 29 juin au 3 juillet, j'ai fait un stage d'essai dans cette fameuse crèche...
Je trouve que le stage s'est bien passé. Même si, bien sûr, j'ai eu un peu de mal à me fondre dans le décors au début. Mais cela a été vite réglé et ce, grâce aux enfants. :)
Juillet :
° début-juillet : patience, pet-sitting, news
~> JeC et moi-même comptons les jours... nous continuons bien entendu à nous parler chaque soir, histoire de faire passer le temps plus vite, de rêver à notre semaine à venir.
~> Mes voisins partant en vacances en Thaïlande (les gros veinards), je vais garder leurs animaux (et leur jardin) durant leur absence.
Que voulez-vous, on ne va pas laisser ces ptites bêtes seules durant trois semaines ! ^^'
~> Aujourd'hui sont sensée arriver les news de ma semaine d'essai.
Vous n'imaginez pas à quel point je serre les pouces.. x)
Promit, vous aurez bientôt de mes nouvelles ! ;)
