jeudi 22 septembre 2016

Merci à vous, d'être là pour moi

Sans aucun soutien, la guérison est difficile. Certes pas impossible, mais plus compliquée. Sans baume, la plaie se refermera plus difficilement, avec bien plus de temps, voire pas complétement. Sans personne pour nous aider, sortir la tête des profondeurs des eaux sera plus ardu. 
Tandis qu'en parlant avec ses amis/es, ses proches, la tâche sera plus facile, plus aisée à surmonter.

Cet article est dédié à tout ces gens qui m'aident, chaque jour, à aller mieux...
Pas seulement à celles/ceux qui l'expriment en écrivant, mais aussi à celles et à ceux qui manifestent leur soutien en ne me poussant pas à en parler chaque fois que l'on se voit ; à celles et à ceux qui font tout pour me changer les idées ; ou tout simplement, à celles et à ceux qui, voyant que je ne vais pas très bien, me font un câlin. Sans rien dire, juste en ayant un regard et un sourire compatissant.

Dans cet article, il y aura aussi les messages que certains/nes m'ont dit, m'ont envoyé. Des messages qui m'ont touchée. De part leur vérité, leur tendresse, leur gentillesse.


"Si tu as besoin de parler, je suis là. Demande et je débarque ! ;)"
~ K.M.

"T'vas voir, ça va être le festival du bottage de cul !!! T'as un chiffre en tête ou je peux me lâcher ?"
~ M.F.

"C'est pas gentil de te rendre triste. Moi, je te ferais tout les jours un câlin et un sourire pour que tu souries !" ° "Parce que tu es gentille et que je t'aime beaucoup !"
~ J. (5 ans)

"Moi je t'aime bien, alors fais comme moi : dit zut aux méchants gens !"
~ A. (6 ans)

"Je n'ai qu'une chose à dire : tient le coup !"
~ R.N.

"Texte poignant et tellement vrai !
♥"
~ C.T.

"Tu prouves que, paradoxalement, la tristesse peut avoir une beauté." ° "Ton cœur écrit bien." ° "La fuite ne permet pas aux mauvaises choses d'être dans le passé. C'est une option facile mais pas une solution."
~ F.B.

"Magnifiques textes, remplis de sens, et qui expriment plus que bien les sentiments qui existent à ce moment précis. Attendre fait mal.
La seule chose que tu peux faire, c'est accepter et vivre avec ceux qui te font te sentir en vie. Éviter de cultiver de l'amertume, de la colère, de la violence. Mais pour ça, éviter d'attendre. Éviter d'attendre quand tu sens que l'évidence est là, de l'autre côté. Éviter de t'infliger la souffrance que l'attente apporte, si elle est vaine. Personne ne mérite de souffrir l'attente de cette manière. Personne.

Être en colère est normal... et la seule manière de la canaliser, c'est aussi de dire à l'autre ce qu'on pense de la situation, du comportement. De l'écrire, d'y donner les bons mots. Qu'ils soient pointus ou non.

Mais se faire blesser et prendre sur soi en espérant n'est pas une solution. Si l'autre est capable de te blesser de cette manière alors qu'il n'y a pas de raisons valables, si ce n'est le fait de ne plus t'aimer, et là, tu n'y peux rien, absolument rien si ce n'est d'être incapable d'être autre chose que toi-même, ce qui est déjà difficile avec les troubles qu'une vie peut rencontrer, il ne te reste plus qu'à vivre pour ceux, pour celles qui ne te demandent pas de changer, car ils t'aiment assez fort telle que tu es, avec tes défauts, tes qualités. Car autrement, tu te ternis. Car autrement, tu laisses une plaie béante se faire infecter.

Aimer est dur. Aimer une personne qui ne s'aime pas est plus difficile. Aimer une personne qui prétend t'aimer est un exploit. Mais t'aimer toi, assez fort pour tenir une personne qui ne s'aime pas, et qui ne peut pas aimer les autres est un miracle. Continuer d'aimer quelqu'un qui te fait souffrir, malgré tout, est un don du ciel. Mais parfois... c'est aussi une malédiction si tu te blesses plus qu'autre chose.
On a pas beaucoup discuté. Mais malgré ça, j'ai adoré discuter avec toi toutes les fois où on s'est rencontrés. Tu es une personne bien, et tu mérites mieux que la souffrance. Tout le monde mérite mieux, même. Garde la flamme intacte. Reste telle que tu es.

Voilà. Quoiqu'il en soit... J'aime beaucoup comment tu écris. Réflexions très mûres, très propres, belles parce qu'elle pointent exactement là où certaines choses prennent racine. Et qui mettent aussi en évidence le sentiment d'impuissance quand on se retrouve face à qqchose où on ne peut rien faire quand il s'agit de quelqu'un qui nous est lié, et toutes les phases à travers lesquelles on le voit s'éloigner de nous."
~ E.M.

"Shakespeare a dit : "L'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console.", c'est que déjà à l'époque les amis/es se soutenaient entre eux."
~ J.A.

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Tout ça pour vous dire merci
Merci à toutes & à tous pour votre soutien au quotidien

mercredi 21 septembre 2016

Suite de mots..

Je ne sais pas trop quoi dire, je ne sais plus trop quoi dire, quoi faire. Quoi dire maintenant ? Que faire maintenant ? Maintenant que la sincérité ne semble plus si importante. Maintenant qu'elle ne semble plus si primordiale.
Ce qui semble important désormais, c'est de fuir. Fuir pour éviter une conversation. Fuir pour éviter de se croiser à nouveau. Mais fuir pour quoi au juste ? Fuir quoi au juste ? Fuir qui ? Fuir la vérité ? Quelle vérité ? Ou fuir la souffrance ?

Cette souffrance qui rend à vif... 

Des mois sans réelle conversation. Sans réel échange. Des mois à converser sans vraiment le faire. Des mois à converser de choses et d'autres sans importances. Des mois à converser de sujets d'une banalité sans nom. Sans profondeur, sans importance, sans sens réel.

Pour éviter quoi ?

Éviter d'éprouver quelque chose ? Éviter d'éprouver quoi ? Éviter de faire éprouver peut-être ? Éviter d'éprouver quelle émotion ? De faire éprouver quelle émotion ?
La douleur de l'amertume ? L'ardeur de la colère ? La froideur de la haine ? La langueur de la tristesse ? La chaleur de l'amour ? Ou alors, la plus tranchante de toute ? Ou alors, toutes ces dernières en même temps ? Toutes à la fois ou l'une après l'autre ? Ou alors une seule et unique ? Laquelle choisir ? Laquelle ne pas choisir ?

Ne pas se fermer. Ne pas refermer son cœur, son esprit. Ne pas refermer ses yeux, ses bras.

Tenter d'avancer tout de même. Tenter d'avancer malgré ce manque. Malgré ce manque de sincérité. Ce manque de pièces. Car le puzzle n'est pas complet. Le lien n'est pas complétement brisé. Tenter d'avancer malgré l'incomplet. Malgré l'incomplet de cette histoire. Tenter d'avancer en oubliant cette histoire ? Oublier cette histoire ?

Le temps adoucit-il vraiment l’abrasif des anciennes histoires dans l'esprit ? Le corrosif des anciennes larmes sur les joues ? L’incisif des anciennes colères dans le cœur ? 

Ces anciennes histoires qui animeront à jamais et pour toujours le passé...
De la tendresse des premiers jours, de l'ardeur des seconds jours, de la chaleur des troisièmes jours, de la rancœur des quatrièmes jours, à la froideur des derniers jours.

vendredi 9 septembre 2016

Quand vient la fin de l'été

C'est bientôt la fin de l'été...

Et les couples qui y ont survécu nous le montre via des photos, des textes, des vidéos parfois, partagés sur tout les réseaux possible et imaginable sur la toile.

C'est aussi la meilleure saison pour les couples futurs parents, ou pour ceux qui viennent d'avoir un ou plusieurs petits bouts tout choux.

Alors bien sûr, on est heureux pour eux. Bien sûr on a hâte de les revoir et de rencontrer cette nouvelle personne, celle qui - désormais - partage sa vie avec elle/lui. Bien sûr qu'on leur souhaite tout le bonheur du monde. Toute la joie et les couleurs qui existent sur notre belle planète bleue. Tout l'amour et les rires avec leur moitié, leur(s) nouveau(x) né(s). 

Mais ça fait mal.
Ça fait mal. Ça fait mal quand face à toute cette joie, ces rires, ce bonheur, ces couleurs, ces paillettes, on ne possède rien. 
Quand rentrant dans notre chez-nous, notre bulle, notre foyer, personne ne nous y attend. D'accord, certains vivent encore en famille, mais la solitude est pourtant là. La joie ressentie pour les autres, quelques heures plus tôt a malheureusement trop souvent tendance à se changer en amertume, en quelque chose de vicieux, de caché aux yeux des autres, en quelque chose de froid, de méchant.

Alors on se remémore parfois notre propre passé. Quand la peur n'était pas d'actualité, quand les projets, les idées en commun avec l'autre foisonnaient de jour en jour.
Puis soudain, la réalité nous rattrape et nous balance une bonne baffe voire un mur en béton armé XXL et nous renferme dans cette cage sombre, glaciale, presque sans oxygène. En nous rappelant bien que pour pouvoir à nouveau sentir les goûts et les couleurs des choses, il faut d'abord que l'on sorte notre personne de cet endroit. Sans l'aide de personne, il faut que l'on se sorte seul de cette cage. Qu'il faut qu'on trouve la force de briser ces murs.
Mais d'ici-là, cette prison sera toujours existante. Quelque part, par ici ou quelque part, par là. 

Mais ce qui fait le plus mal, au final, c'est de ne pas savoir. Ne pas savoir pourquoi - au départ - notre joie, notre bonheur sont parti en millions d'éclats tranchants ?
Pourquoi quand vous espérez avoir la vérité, l'autre fuit ? Pourquoi vous évite-t-il à tout prix ? Pourquoi - en se comportant ainsi - il vous traite comme quelque chose d'inconnu ? 
Inconnu à sa personne, à ses sentiments, à son passé. Comme s'il n'y avait jamais rien eu entre vous.
Pourquoi croit-il qu'en vous ignorant de cette façon, cela ne vous fera pas de mal ? Alors qu'au contraire, cela en fait plus que de raison.. Toutes ces questions, ces doutes qui vous assaillent "Que lui ai-je fait ?" - "Qu'ai-je oublié ?" - "Aurais-je fait quelque chose de mal / de travers ?", tout ça fait mal.
Pourquoi ne veut-il pas comprendre qu'il pourrait vous aider à aller mieux ? Qu'il pourrait - en étant tout simplement sincère -  vous permettre ENFIN à aller de l'avant.

Alors - en cachant toute cette douleur aux autres - vous faites mine de rien. 
Au lieu de dire "ça ne va pas trop ces derniers temps" (et devoir ensuite vous ouvrir, pour éviter les longues explications, les souffrances, la peine, les doutes, voire même les éventuelles perles salées qui rouleraient le long de vos joues car voilà des mois que vous êtes à vif) vous dites plus simplement "ça va". Pas parce que vous n'avez pas confiance en la personne qui se trouve en face mais parce que c'est plus facile comme ça. Et parce que c'est surtout moins douloureux, moins centré sur la réalité, la dure et cruelle réalité.

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Pensée à celles et ceux qui partagent tout ça presque tout les jours, parce qu'ils ont été assez têtus, assez proches (voire assez fous) pour m'aider à garder la tête hors de l'eau.

Merci à vous
De tout cœur, merci