mercredi 21 septembre 2016

Suite de mots..

Je ne sais pas trop quoi dire, je ne sais plus trop quoi dire, quoi faire. Quoi dire maintenant ? Que faire maintenant ? Maintenant que la sincérité ne semble plus si importante. Maintenant qu'elle ne semble plus si primordiale.
Ce qui semble important désormais, c'est de fuir. Fuir pour éviter une conversation. Fuir pour éviter de se croiser à nouveau. Mais fuir pour quoi au juste ? Fuir quoi au juste ? Fuir qui ? Fuir la vérité ? Quelle vérité ? Ou fuir la souffrance ?

Cette souffrance qui rend à vif... 

Des mois sans réelle conversation. Sans réel échange. Des mois à converser sans vraiment le faire. Des mois à converser de choses et d'autres sans importances. Des mois à converser de sujets d'une banalité sans nom. Sans profondeur, sans importance, sans sens réel.

Pour éviter quoi ?

Éviter d'éprouver quelque chose ? Éviter d'éprouver quoi ? Éviter de faire éprouver peut-être ? Éviter d'éprouver quelle émotion ? De faire éprouver quelle émotion ?
La douleur de l'amertume ? L'ardeur de la colère ? La froideur de la haine ? La langueur de la tristesse ? La chaleur de l'amour ? Ou alors, la plus tranchante de toute ? Ou alors, toutes ces dernières en même temps ? Toutes à la fois ou l'une après l'autre ? Ou alors une seule et unique ? Laquelle choisir ? Laquelle ne pas choisir ?

Ne pas se fermer. Ne pas refermer son cœur, son esprit. Ne pas refermer ses yeux, ses bras.

Tenter d'avancer tout de même. Tenter d'avancer malgré ce manque. Malgré ce manque de sincérité. Ce manque de pièces. Car le puzzle n'est pas complet. Le lien n'est pas complétement brisé. Tenter d'avancer malgré l'incomplet. Malgré l'incomplet de cette histoire. Tenter d'avancer en oubliant cette histoire ? Oublier cette histoire ?

Le temps adoucit-il vraiment l’abrasif des anciennes histoires dans l'esprit ? Le corrosif des anciennes larmes sur les joues ? L’incisif des anciennes colères dans le cœur ? 

Ces anciennes histoires qui animeront à jamais et pour toujours le passé...
De la tendresse des premiers jours, de l'ardeur des seconds jours, de la chaleur des troisièmes jours, de la rancœur des quatrièmes jours, à la froideur des derniers jours.

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